samedi 15 décembre 2012

Les Bleuets de l’été », ou la vie des familles rurales durant la Grande Guerre

Le lentillois Christian Mens dédicaçait, samedi 24 novembre, son dernier ouvrage « Les Bleuets de l’été », dans une grande surface arbresloise.

Rencontre.

De quel thème traite votre roman ?
La grande guerre, celle de 1914, qui a tant marqué les familles, dans leur chair. Un grand nombre de jeunes hommes ont été tués, beaucoup sont rentrés gravement mutilés. Dans chaque village, presque toutes les familles ont été touchées.

Pourquoi ce thème ?
Mon premier ouvrage, « La bataille de L’Arbresle », avait pour sujet, le combat et le massacre des tirailleurs sénégalais, sur Lentilly, en juin 1940. J’y évoquais également la vie des lentillois, mais aussi l’héroïsme de certains d’entre eux, à travers un premier acte de résistance. Mon second ouvrage, la construction de l’actuelle église paroissiale de Lentilly, dans la seconde moitié du XIX e siècle, était l’occasion d’évoquer la vie des lentillois, au tournant des XIX e et XX e siècles. La grande guerre s’imposait logiquement.

Que raconte votre roman ?
La vie des familles lentilloises, de 1914 à 1920, du départ des hommes mobilisés, à leur retour dans leurs foyers. L’impact de leur départ, sur la vie de tous les jours. Les travaux de la ferme et des champs, mais aussi des commerces, des activités artisanales. Je raconte également l’activité dans les bonnes œuvres, des dames de la bonne société. Celles-ci tricotant chaussettes et écharpes. Les lieux où ont combattu des lentillois : tranchées, Dardanelles, Salonique. Mais aussi, la traversée du village, par des régiments se rendant à Toulon pour embarquer pour les fronts, contre l’Autriche-Hongrie ou la Turquie.

Comment vous êtes-vous documenté ?
À partir d’archives, mais aussi en rencontrant les enfants de combattants. Jean Cozona en contant la vie de son père, sur le front des Dardanelles, m’a été d’un précieux concours. Mon livre est très peu romancé. Aussi, pour le rendre plus vivant, j’ai inventé quelques personnages, comme le gazetier. Pour cela, je me suis inspiré de certains habitants actuels. Leur nom, dans le roman est l’anagramme de leur identité.

Pourquoi les Bleuets de l’été ?
Le tocsin, pour la mobilisation a sonné, dans tous les villages de France, en milieu d’après-midi, le 1 er août 1914. Or, le bleuet est une fleur poussant dans les prés et champs, en été. De plus, il est devenu le symbole des combattants français.




Les prochains rendez-vous programmés sont : - L’Apostrophe : Maison de la presse de Tarare le 1er décembre
- Librairie presse de Lentilly le 9 décembre
- Maison de la presse de Ste Foy l’Argentière le 22 décembre

Voir en ligne : Les Bleuets de l’été