mercredi 24 octobre 2012

Dédicace du livre « Cloches et clochers du Pays de L'Arbresle »

Le samedi 3 novembre 2012 à 15 h :

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 Inauguration de l’exposition « Architecture en Pays Lyonnais » et présentation des activités de l’association « Maisons Paysannes du Rhône »

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 Présentation du livre « Cloches et clochers du Pays de L’Arbresle » édité par l’Office de tourisme et dédicace de l’ouvrage par les auteurs (Pierre Bissuel - Pierre Forissier - Christian Mens - Robert Roth) jusqu’à 17 h.

A l’Espace Découverte du Pays de l’Arbresle
18 place Sapéon à L’Arbresle.

lundi 15 octobre 2012

Un dernier salon avant la fin du monde !

Le dernier salon avant la fin du monde, dénomination cocasse pour un salon qui en réalité n’est qu’une foire aux livres !

La fin du monde annoncée pour le 21 décembre 2012 n’est ma chère cousine qu’un vulgaire canular qui hante les esprits les plus crédules avides d’apocalypse. La participation à un salon du livre y faisant allusion était pour notre cousin une idée séduisante.

Ainsi, au début de cette année, il posta allégrement son bulletin d’inscription au grand argousin de cette manifestation au château de Crangeat, sans omettre de joindre à ce pli une lettre de change en paiement des frais de bouche et d’un droit de place de plusieurs écus. Entre nous, ma chère cousine, ce droit est peu usité de nos jours, mais le nombre élevé de visiteurs annoncés laissait présager de nombreuses rencontres et autres discussions avec de futurs lecteurs. Comme vous le savez, c’était aussi l’occasion pour notre cousin de présenter son nouveau roman publié depuis quelques semaines.
Peu avant l’été, il commençât néanmoins à avoir quelques doutes sur la notoriété de ce salon. Plusieurs échos défavorables lui ont été rapportés par des confrères et consœurs ayant participé à de précédentes éditions. Si l’enthousiasme et le succès étaient de mise au début, le nombre de visiteurs décroisse chaque année.

Des salons, il en fleuri en de nombreuses paroisses. La crise est là, bien présente, et l’inquiétude est grandissante dans les foyers depuis l’arrivée au pouvoir des jacobins au printemps dernier. Certes, ceux-ci ont une affection particulière pour tout ce qui touche à la Culture, mais ce n’est pas cette Culture qui nourrit et remplit les assiettes ; la morosité sera de rigueur pour les prochaines saisons, de nouvelles taxes seront imaginées pour tenter de remplir les caisses du Trésor, la pérennité des emplois n’est hélas garantie que pour les ronds de cuir de l’état souverain.